La première fois que je suis tombée sur ce slogan "No friends, no problems", je devais avoir 13 ou 14 ans. C'était en plein pendant les embrouilles à la con du collège, où les gens parlent dans ton dos, tes amies te vendent, tu pardonnes non sans avoir changé 50 fois ton pseudo sur MSN pour bien faire comprendre à tout le monde que t'étais en embrouille et que t'en avais ras le cul... Mais petit à petit "No friends, no problems" est vraiment devenu une réalité. Aujourd'hui, c'est quasiment devenu l'histoire de ma vie. Chaque année, je coupe les ponts avec quelqu'un que je trouve toxique. Voici les profils sur lesquels je suis tombée:
The first time I came across this "No Friends No Problem" motto I think I was in my early teens and it fit appropriately to the school drama of that time: people talking behind your back, friends betrayals, forgiving but not before updating a trillion times your MSN messenger status so that everyone understands you're in the middle of drama... But it turns out "No Friends No Problem" really became a reality to me. It is now the story of my life. Every year, I break off all ties with toxic people. Here are a few of their profiles:
Le/la pote qui a juste besoin d'avoir un fan club
Ouais, vous verrez leur profil sont très spéciaux. Je pense que cette personne a juste ouvert la vanne et si aujourd'hui plein de gens disparaissent de ma vie c'est à cause/grâce à elle. On était coincé dans une relation étrange où elle était sur un piédestal, tout le monde l'admirait et se chahutait pour être plus proche d'elle. Ca l'amusait de nous voir batailler pour elle, parfois elle nous montait les uns contre les autres. Et quand on s'éloignait d'elle, elle faisait tout pour nous ramener à la raison. Son emprise était telle qu'on lui pardonnait toutes les horreurs. Jusqu'au coup de poignard de trop. Ca fait comme un électrochoc mais là on se dit "wow, elle est allée beaucoup trop loin." Et on réalise toutes les fois où elle a fait la même chose et qu'on a bêtement laisser couler. Ces espèces de pervers narcissiques là, il faut absolument les éviter comme la peste. Cette affaire a duré un an et demi et clairement presque 10 ans plus tard, je m'en souviens encore comme si c'était hier.The one who just needs a fan club
Yep, I came across very weird people, go figure... I think this one just opened up the flood gates and you've got to thank her for enabling me to cut people off my life so easily nowadays. We were stuck in this weird ass relationship where she was standing on a pedestal, everyone admired her and competed against each other to be closer to her. She was amused by the show of us fighting for her. Sometimes, she would put us against each other using mind tricks and playing games. And when we would drift away from her, she would then move mountains to bring us back. Her hold was such that we forgave her all of her wrongdoings. Until the last straw. It was such a shock I told myself "wow, she's gone too far now". And then I realized everything, all the times she did the same thing but I just let it go. You should absolutely get rid of those kind of narcissistic perverts. Avoid them at all cost. This lasted for a year and half, and more than ten years later I still vividly remember it like it was yesterday.Le/la pote en quête d'ascension sociale
En gros c'est la personne qui te voit comme un carnet d'adresse, un entremetteur, un maillon de la chaîne qui mène au Graal. Au début c'est mignon et innocent, après ça t'évince et te fait passer pour le grand méchant loup. Comme tous les gens intéressés, il est bon de ne pas copiner avec eux.The one that wants to climb the social ladder
Beware of people who see you like an address book, a link in the chain leading to their goals. It's cute and innocent at first and then it's all about backstabbing and making you look like the big bad wolf. You don't want to be friends with no Jenny Humphrey !Le/la pote en compétition avec toi
C'est une situation qui malheureusement se produit souvent et il y a un moment où il faut savoir dire stop. J'ai été longtemps dans un groupe où après coup, je me suis rendue compte que ce qui nous unissait c'était d'être en compétition les unes contre les autres. On était très amies, très soudées au début. On avait des personnalités différentes mais quelque part on se complétait. J'avais l'impression d'avoir trouver ma place, l'illusion d'être heureuse au sein de ma bande. Puis un jour, l'une d'entre nous a un peu prise le dessus et inconsciemment une compétition s'est mise en place: elle se battait pour maintenir son statut et nous on jouait des coudes pour l'impressionner. C'est très ridicule, on est d'accord. On se félicitait de nos réussites mais souvent pour faire bonne figure. C'était à qui-mieux-mieux. Ce n'est qu'en sortant de ce groupe (qui a un peu implosé après mon départ en grande pompe) que je me suis rendue compte de l'équilibre bancal sur lequel il reposait et à quel point nos relations étaient une fois de plus toxique.The one who competes with you
Unfortunately, it is the most common scenario and you have to learn to put an end to it. For a long time I was part of a posse and only later I realized that what unified us was competing against each other. We were real friends, super close at first. We all had different personalities, we completed each other in some way. I felt like I finally belong. I was delusional thinking I was happy within my friends. And then, one day one of us took over and unconsciously we started competing: she would fight to remain above us and we would elbow our way through being the one who impressed her most. It is absolutely ridiculous, I know. We would congratulate each other for our personal successes but usually it was just to look contended. It was each one more than the other. We always had to surpass the other with our own successes. It was empowering and draining at the same time. It is only when I left this group (which kind of exploded after my departure with great pomp) that I realized the wonky balance on which our relationship rested and how toxic it was.Le/la pote qui essaie de te remplacer
Il y a toujours un pote que tu présentes à ton groupe d'amis et qui va petit à petit essayer de te piquer ta place. Tu ne t'en rends pas forcément compte jusqu'au jour où c'est cette personne qui t'invite en soirée chez tes propres amis (sympa de leur part aussi), jusqu'au jour où délibérément cette personne "oublie" de te convier quelque part, jusqu'au jour où cette personne te lance un "tu te souviens quand... ah merde, déso t'étais pas là" et regarde ton visage se décomposer, jusqu'au jour où cette personne appelle tes amis par les surnoms que tu leur as donné, jusqu'au jour où cette personne tente un coup de poker et essaie de te rabaisser devant tes amis. Allé, NEXT.The one who tries to replace you
There's always that friend you introduce to your group of friends who will try step by step to steal your spot. And you do not even notice until it is this very person who invites you to a party at your own friend's house (nice from them btw), until this person intentionally "forgets" to tell you about your friends' plans, until this person tells you "remember when...oh never mind, you weren't there" and watches your face distort, until this person starts calling your friends with nicknames you gave them, until this person tries to belittle you in front of your friends. NEXT. And by the way, if your friends let all that happen, you might want to reassess their status.La pote qui choppe ton "mec"
Pas besoin de développer.The one who makes out with your man
Do I need to develop?
Bien sûr, certaines personnes peuvent regrouper plusieurs profils sinon c'est pas drôle.
Of course, some of them tick several of these boxes, otherwise, it is not funny, right?
On dirait bien que j'avais un penchant pour les relations malsaines il fût un temps. Puis l'histoire s'est répétée tellement de fois que je me suis habituée à littéralement couper les ponts avec des gens que je considérais comme des amis. C'est devenue une telle habitude que mes amies qui ont été à mes côtés pendant toutes ces années ont peur qu'un jour, elles subissent le même sort. Et j'ai été assez honnête pour leur dire que j'étais tellement bornée que si gros coup de pute il y a, cela pourrait se produire. J'en suis arrivée - comme beaucoup - à un point dans ma vie où je n'ai plus le temps à perdre avec des gens faux, aussi bien en amitié que professionnellement. T'as merdé, tu dégages sans autre forme de procès. Grâce à ça, aujourd'hui j'ai appris à apprécier ma propre compagnie (et celle de mon ordinateur et d'Internet) et à évaluer à sa juste valeur ma relation avec mes meilleures amis et les électrons libres qui gravitent autour. J'ai conscience que ma façon de réagir peut être très radicale, brutale et parfois méchante mais je fais ça avant tout pour me protéger de problèmes inutiles - j'en ai déjà bien assez - et pour avoir la vie la plus paisible possible. Je sais aussi qu'un jour j'ai coupé de ma vie quelqu'un qui a un assez grand coeur pour avoir pardonné cette erreur monumentale des années plus tard. Ma technique est donc à utiliser avec précaution mais bon, merdez pas trop avec moi.
It seems like I have a thing for unhealthy relationships. History keeps repeating itself and I've became really used to cut off people I used to consider as friends. It is such a habit now that the people I hang out most of my time are now scared that they end up the same way. I've been honest enough to let them know that they're seating on an ejectable seat and I just need one wrongdoing to press the button. I am now at a stage of my life like most of you guys where I don't want to waste my precious time with fake ass people, personally and professionally. You messed up, you gtfo. Thanks to this way of thinking, I've learned to enjoy my own company (and the one of my computer and the internet) and to assess the worth of my relationships with other peeps. I appreciate that my behavior is a little bit radical, brutal and sometimes even mean but I do it first to shield myself from useless problems, I have already enough on my plate. I want to live the most peaceful life possible. I also know that I once wrongly removed someone from my life who was kind enough to forgive me this monumental mistake years later. Use my technique with caution but also: do not mess with me.
Armelle De Oliveira
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